Les joies du travail, devrais-je dire avant tout...! C'est fou, plus je travaille, plus je me dis que j'aimerais gagner au loto. Ouais, c'est cliché, mais en même temps qui n'en a jamais rêvé? Ca passe le temps pendant les heures interminables, on fantasme sur ce qu'on aimerait avoir ou faire et qui n'arrivera jamais, donc, quelque part, c'est utile. (Oui, je dis ON, parce que j'aime pas me retrouver seule à penser à des chsoes futiles, c'est un moyen de me déculpabiliser, alors laissez-moi tranquille). Et puis entre nous, je préfère prendre mes rêves pour des réalités plutôt que l'inverse, sinon ce serait un cauchemar. Mais ça, je me garde bien de le dire à mon patron, quand même. (Ca aussi, c'est un rêve, tiens... Trop de choses à rêver la bave au coin des lèvres, décidément j'ai bien du temps devant moi.)
L'important, quand on travaille de 8h à 17h, c'est de passer le cap terrible du 14h12. Et surtout, de pas regarder la ***** d'horloge placé juste au-dessus de la porte, faute de quoi, c'est la mort assurée. J'y arrivais, jusqu'à ce qu'on me colle un binôme à former; oui, j'y arrivais avant que ce même petit con de binôme me sorte TOUS LES JOURS:
"oh regarde, ça va: il est déjà 14h10!"
(oh regarde, tu t'étrangles avec mes fiches clients...)
Il m'énèrve! Bon Dieu, qu'il m'énerve. (Helmut Fritz, n'est-ce pas.)
Mais bon, faut bien faire avec hun, et puis l'avantage avec les sous-fifres, c'est qu'en cas d'erreur, c'est toujours leur faute... Alors prends garde mon pote, rira bien qui rira le dernier...! (Comme si la jeunesse allait nous diriger, non mais, c'est le mendiant qui se fout de la pièce, quand même. Quand même!)